Olver Gilberto De León / Rubén Bareiro-Saguier
Editions Belfond, Paris, 1981, 284 p.
Pourquoi une anthologie aujourd'hui ? Parce que la dernière publiée en France date d'il y a presque trente ans. Le public français ingnore donc le renouveau et la puissance de la nouvelle en Amérique Latine. Le présent recueil part des années quarante, moment essentiel d'un changement de l'écriture. Les transformations au niveau du texte correspondent à l'évolution socio-historique du continent. La littérature cesse d'être réaliste et didactique pour devinir une approche précise, globalisante de la réalité, et non un simple survol des apparences.
La narrative prend un ton polysémique et ambigu qui traduit ou révèle l'homme latino-américain à la fois dans sa realité quotidienne et dans sa dimension ludique, fantasmatique, dans ses désirs, ses rêves, ses angoisses. Ancré dans la tradition orale de la production littéraire pré-hispanique, le récit a toujours exprimé les racines mythyques de cet être métissé à plusiers de ses niveaux et les transformations de son cadre naturel et social.
Les variations de signes dans l'écriture s'effectuent en accord avec les changements intervenus dans la structure sociale : pré-industrialisation, progrès urbain, migrations, formes rénovées de dépendence, mutation des systèmes politiques, répression, exil, etc.
(...).
Nous insistons sur les renouvellements du langage, car les changements qui s'opèrent dans la fiction latino-américaine sont,avant tout, caractérisés para la recherche d'un langage <> c'est-à-dire le fai d'assurer sans complexex le langage quotiidien transposé par l'imagination et les variations sémantiques du travail
de la fantasie.
(...)
Notre premier souci a été de repésenter tous les pays ou les ensembles culturels de langue espagnole, et de donner une large place à cette période qui correspond à un moment capital du renouveau littéraire, que la critique a appelé <<>>. En même temps, nous nous sommes efforcés de faire connaître de textes liés à des moments intenses, générateurs de transformations dans la vie sociale latino-américaine. Ainsi, la diversité des thèmes - de l'intimisme à la contestation -, la pluralité des personnages et des lieux - du rêve à l'éxil - rendent compte, à travers l'action narrative, des événements et des protagonistes de ces transformations.
(...)
Par ailleurs, nous pensons que l'inclusion de deux textes témoignant de la profondeur des racines amérrindiennes et d'une nouvelle chicano constitue un apport réellement original à la connaissance de la littérature Hispano-américaine.
AUTEURS
ARGENTINE
ANTONIO DI BENEDETTO
Málaga-Colombe, traduit par Laure-Guille Bataillon.
HAROLDO CONTI
La bataille du peuplier des Carolines,traduit par Annie Morvan.
JULIO CORTAZAR
Manuscrit trouvé dans une poche,traduit par L. Guille-Bataillon
DANIEL MOYANO
Le Monstre, traduit par Françoise Campo.
JUAN JOSE SAER
L'interprète, traduit par Laure Guille-Bataillon.
BOLIVIE
RENATO PRADA OROPEZA
La rencontre,traduit par Michel Bibard.
CHILI
POLI DELANO
La mer, traduit par Michel Bibard
ANTONIO SKARMETA
Du poisson,traduit par Laure Guille-Bataillon.
COLOMBIE
GABRIEL GARCIA MARQUEZ
Le dernier voyage du vaisseau fantôme,traduit par Claude Couffon.
MANUEL MEJIA VALLEJO.
L'alezan,traduit par Claude Couffon.
POLICARPO VARON
Le festin,traduit par Michel Bibard.
COSTA RICA
ALFONSO CHASE
Le fil du vent,traduit par Claude Coffon.
CUBA
ONELIO JORGE CARDOSO
A ta santé, La Cloche !,traduit par Miche Bibard.
ALEJO CARPENTIER
Retour aux sources, traduit par René Durand.
MANUEL COFIñO.
Un bout de fenêtre et un brin de mer,traduit par Françoise Campo
EQUATEUR
IVAN EGUEZ
Le triple saut périlleux,traduit par Françoise Campo.
RAUL PEREZ TORRES
Les bandelettes,traduit par Françoise Campo.
GUATEMALA
AUGUSTO MONTERROSO
Je ne voulais pas vous abuser, traduit par Françoise Campo.
HONDURAS
EDUARDO BAHR
Je serais incapable de vous jeter une pierre, traduit par M.Bibard.
MEXIQUE
JUAN JOSE ARREOLA
L'aiguilleur,traduit par Claude Couffon.
ROLANDO HINOJOSA ( écrivain Chicano).
Grecs et Romains,traduit par Annie Morvan.
JOSE REVUELTAS
Dieu sur la terre,traduit par Michel Bibard.
JUAN RULFO
La vie ne prend pas ses affaire très au sérieux,traduit par C. Couffon.
NICARAGUA
Editions Belfond, Paris, 1981, 284 p.
Pourquoi une anthologie aujourd'hui ? Parce que la dernière publiée en France date d'il y a presque trente ans. Le public français ingnore donc le renouveau et la puissance de la nouvelle en Amérique Latine. Le présent recueil part des années quarante, moment essentiel d'un changement de l'écriture. Les transformations au niveau du texte correspondent à l'évolution socio-historique du continent. La littérature cesse d'être réaliste et didactique pour devinir une approche précise, globalisante de la réalité, et non un simple survol des apparences.
La narrative prend un ton polysémique et ambigu qui traduit ou révèle l'homme latino-américain à la fois dans sa realité quotidienne et dans sa dimension ludique, fantasmatique, dans ses désirs, ses rêves, ses angoisses. Ancré dans la tradition orale de la production littéraire pré-hispanique, le récit a toujours exprimé les racines mythyques de cet être métissé à plusiers de ses niveaux et les transformations de son cadre naturel et social.
Les variations de signes dans l'écriture s'effectuent en accord avec les changements intervenus dans la structure sociale : pré-industrialisation, progrès urbain, migrations, formes rénovées de dépendence, mutation des systèmes politiques, répression, exil, etc.
(...).
Nous insistons sur les renouvellements du langage, car les changements qui s'opèrent dans la fiction latino-américaine sont,avant tout, caractérisés para la recherche d'un langage <
de la fantasie.
(...)
Notre premier souci a été de repésenter tous les pays ou les ensembles culturels de langue espagnole, et de donner une large place à cette période qui correspond à un moment capital du renouveau littéraire, que la critique a appelé <<>>. En même temps, nous nous sommes efforcés de faire connaître de textes liés à des moments intenses, générateurs de transformations dans la vie sociale latino-américaine. Ainsi, la diversité des thèmes - de l'intimisme à la contestation -, la pluralité des personnages et des lieux - du rêve à l'éxil - rendent compte, à travers l'action narrative, des événements et des protagonistes de ces transformations.
(...)
Par ailleurs, nous pensons que l'inclusion de deux textes témoignant de la profondeur des racines amérrindiennes et d'une nouvelle chicano constitue un apport réellement original à la connaissance de la littérature Hispano-américaine.
AUTEURS
ARGENTINE
ANTONIO DI BENEDETTO
Málaga-Colombe, traduit par Laure-Guille Bataillon.
HAROLDO CONTI
La bataille du peuplier des Carolines,traduit par Annie Morvan.
JULIO CORTAZAR
Manuscrit trouvé dans une poche,traduit par L. Guille-Bataillon
DANIEL MOYANO
Le Monstre, traduit par Françoise Campo.
JUAN JOSE SAER
L'interprète, traduit par Laure Guille-Bataillon.
BOLIVIE
RENATO PRADA OROPEZA
La rencontre,traduit par Michel Bibard.
CHILI
POLI DELANO
La mer, traduit par Michel Bibard
ANTONIO SKARMETA
Du poisson,traduit par Laure Guille-Bataillon.
COLOMBIE
GABRIEL GARCIA MARQUEZ
Le dernier voyage du vaisseau fantôme,traduit par Claude Couffon.
MANUEL MEJIA VALLEJO.
L'alezan,traduit par Claude Couffon.
POLICARPO VARON
Le festin,traduit par Michel Bibard.
COSTA RICA
ALFONSO CHASE
Le fil du vent,traduit par Claude Coffon.
CUBA
ONELIO JORGE CARDOSO
A ta santé, La Cloche !,traduit par Miche Bibard.
ALEJO CARPENTIER
Retour aux sources, traduit par René Durand.
MANUEL COFIñO.
Un bout de fenêtre et un brin de mer,traduit par Françoise Campo
EQUATEUR
IVAN EGUEZ
Le triple saut périlleux,traduit par Françoise Campo.
RAUL PEREZ TORRES
Les bandelettes,traduit par Françoise Campo.
GUATEMALA
AUGUSTO MONTERROSO
Je ne voulais pas vous abuser, traduit par Françoise Campo.
HONDURAS
EDUARDO BAHR
Je serais incapable de vous jeter une pierre, traduit par M.Bibard.
MEXIQUE
JUAN JOSE ARREOLA
L'aiguilleur,traduit par Claude Couffon.
ROLANDO HINOJOSA ( écrivain Chicano).
Grecs et Romains,traduit par Annie Morvan.
JOSE REVUELTAS
Dieu sur la terre,traduit par Michel Bibard.
JUAN RULFO
La vie ne prend pas ses affaire très au sérieux,traduit par C. Couffon.
NICARAGUA
SERGIO RAMIREZ
Le centerfielder,traduit par Annie Morvan.
PANAMA
ROGELIO SINAN
Sur la berge des statues mûres,traduit par Michel Bibard.
PARAGUAY
RUBEN BAREIRO-SAGUIER
l'oeil di hubou,traduit par Annie Morvan.
AUGUSTO ROA BASTOS
Chepé Bolívar,traduit par Claude Fell.
PEROU
EDUARDO GONZALEZ VIAÑA
Combat de Felipe dans la maison aux colombes,traduit par F. Campo.
JULIO RAMON RIBEYRO
la solution,traduit par Claude Couffon.
PORTO RICO
RENE MARQUES
La mort,traduit par Léa Marey.
LUIS RAFAEL SANCHEZ
La nuit possède une racine,traduit par Léa Marey.
REPUBLIQUE DOMINICAINE
RENE DEL RISCO BERMUDEZ
Toni, voilà que je suis de retour,traduit par Françoise Campo.
SALVADOR
ALVARO MENEN DESLEAL
La bataille, traduit par Annie Morvan.
ALFONSO QUIJADA URIAS
I lost my heart in San Francisco,traduit par Juan Marey.
URUGUAY
MARIO BENEDETTI.
Les tasses, traduit par Annie Morvan.
ENRIQUE ESTRAZULAS
Une histoire de voleurs, traduit par Françoise Campo.
EDUARDO GALEANO
A fleur de terre,traduit par Annie Morvan.
JUAN CARLOS ONETTI
Présence, traduit par Claude Couffon.
CRISTINA PERI-ROSSI
Le labyrinthe, traduit par Laure-Guille Bataillon.
VENEZUELA
ALFREDO ARMAS ALFONSO
Homme et Dieu, traduit par Françoise Campo.
LUIS BRITTO GARCIA
Helena, traduit par Annie Morvan.
SALVADOR GARMENDIA
Poupées d'amour, traduit par Michel Bibard.
OSWALDO TREJO
En écoutant l'idiot, traduit par Michel Bibard.
NOUVELLES AMERINDIENNES
Le cycle des jumeaux dans la Chinantla. Traduit par Ariane Bouissou,
Michel Constants et Claude Mercier.
ROBERT YAWOLU
Les enfants de Yaneya, traduit par Françoise et Pierre Grenand.
2 comentarios:
Nous vous remercions de intiresnuyu iformatsiyu
?
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